next up previous contents
Next: L'équateur centrifuge Up: Se repérer dans un Previous: Se repérer dans un

 

L'équateur magnétique

Si, en particulier, la particule se trouve sur une ligne de force fermée d'un champ magnétique poloïdal, on montre facilement l'existence d'une force de rappel tex2html_wrap_inline3394 qui s'exerce sur la particule dans son mouvement parallèle aux lignes de force ( s désigne l'abscisse curviligne et tex2html_wrap_inline3398 un vecteur unitaire parallèle à tex2html_wrap_inline3354 ), et l'oblige à osciller entre deux points dits points miroirs où sa vitesse tex2html_wrap_inline3372 s'annule (bien entendu si la variation de tex2html_wrap_inline3354 est assez importante par rapport aux vitesses de la particule considérée). Dans le cas d'un champ magnétique dipolaire statique parfait, les particules oscilleront donc sur chaque ligne de force de part et d'autre de l'équateur du dipôle (où évidemment tex2html_wrap_inline3406 ), et qui constitue donc un plan d'équilibre physique du plasma. Cela nous permet une définition intrinsèque de l'équateur magnétique local d'un champ magnétique planétaire réel (multipolaire par exemple), qui ne possède pas de symétrie azimutale exacte : on définira l'équateur magnétique comme le lieu des points où la force miroir magnétique s'annule, c'est-à-dire où tex2html_wrap_inline3406 , sur chaque ligne de champ. Ainsi défini, l'équateur magnétique est à priori une surface d'équilibre d'un plasma magnétisé, sous réserve bien entendu que le champ magnétique soit statique et qu'aucune force extérieure ne s'exerce sur ce plasma, ce qui n'est pas le cas des magnétosphères planétaires.


Michel Moncuquet
Tue Jan 13 19:37:26 MET 1998