vendredi 16 janvier 2009, par Eric Gendron
Utilisation en Optique Adaptative Simple
SESAME permet de :
Le faisceau est alors disponible pour exploitation. Le locataire peut installer sur le banc :
Utilisation en Optique Adaptative Multi Conjuguée
SESAME permet de tester des systèmes tomographiques. Ainsi 3 sources peuvent servir d’étoiles guides plus une étoile cible pour la direction de mesure de la qualité de correction. Trois analyseurs observent hors axe la couche turbulente permettant ainsi d’appliquer les algorithmes de reconstruction de phase et de corriger l’étoile cible.
Utilisation en générateur d’aberrations
Il est possible de générer grâce au miroir déformable, des aberrations calibrées, variables ou pas dans le temps. Ces aberrations peuvent être produites avec ou sans la turbulence atmosphérique. Il est aussi possible d’utiliser SESAME en générateur de turbulence pure (sans correction d’optique adaptative). Ce mode permet d’injecter sur un élément optique de test (analyseur, miroir, etc) des aberrations calibrées.
Tests de miroirs déformables
Si le miroir déformable possède une surface utile entre 20 et 60 mm, alors il est possible de l’insérer dans SESAME :
A noter :
Pour les tests de micro miroirs déformables (MMD), un système optique composé d’un miroir de repli, d’un cube séparateur et d’une lentille permet d’envoyer un faisceau collimaté sur le miroir à tester. Après réflexion sur le MMD, le faisceau est directement envoyé sur l’analyseur de surface d’onde.
A noter :
Utilisation en mode stroboscopique
Ce mode permet la caractérisation des phénomènes transitoires sur les miroirs déformables (résolution de l’ordre de 50 µs voire moins) ; il permet l’étude de la déformation d’éléments optiques pendant leur phase de stabilisation. On prélève, sur l’élément à tester, un signal (amplitude entre -10v et +10v). En entrée du système de stroboscopie, ce signal est envoyé à un comparateur, dont le déclenchement sert de référence pour l’origine des temps. Le système de stroboscopie est une électronique temps réel qui émet un flash (d’une durée programmable de 20 µs à 4 ms, précision ±1 µs ) sur la source de SESAME, avec un retard programmable de 20 µs à plus de 3 secondes (précision ±2 µs) . L’intensité du flash est réglable via un potentiomètre. Tous les paramètres de l’électronique de stroboscopie sont programmables à partir du calculateur de SESAME, lequel sait gérer la synchronisation entre l’envoi d’un stimulus au miroir et l’acquisition d’une image au moment du flash.
On peut télécharger ici un exemple d’un enregistrement stroboscopique effectué sur un micromiroir de type électrostatique (miroir 37 électrodes de la société OKO). L’électrode sollicitée est une électrode de la première couronne. La tension appliquée est un saut de tension de 0 à 210 volts. Les amplificateurs HT utilisés sont ceux fournis par la société OKO. Le scan stroboscopique couvre les 2.00 premières millisecondes de l’établissement de la déformation. On constate un « overshoot » d’environ 30% de la déformation nominale, entre 150µs et 500µs après l’envoi de la tension. Puis, 3 rebonds significatifs successifs, amortis, avec une période de 600 µs.
La courbe rouge qui s’affiche sur le film ci-dessous représente l’amplitude de la membrane du miroir, au centre de la déformée.