...fois
Pioneer 10 est effectivement passé dans le tore d'Io en décembre 1973, mais ses observations n'ont pu être véritablement interprétées comme une détection de celui-ci qu'après Voyager 1 [Intriligator and Miller, 1981]
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...sondes
Voyager 1 et 2 [1979-80], Ulysse [1992] et Galileo [1996] 
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...reprises
Voyager 1 et 2 [1979-80], Ulysse [1992] et Galileo [1996]
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...exceptionnelle
précisément parce qu'il fallait sortir Ulysse du plan de l'Écliptique, en utilisant la gravité de Jupiter
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...façon
cela produit simplement une translation en énergie, qui multiplie la maxwellienne par une constante, donc ne modifie pas sa «température»
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...ions
principalement de l'oxygène et du soufre, dans des proportions mystérieuses et variables [Strobel, 1989]
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...pick-up
J'en profite pour prier le lecteur de m'excuser des termes d'anglais pas ou mal traduits qui peuvent traîner ça et là dans cette thèse. L'usage du français en science disparaît hélas tranquillement et les mots pour désigner certains objets ou concepts en physique des plasmas, bien qu'ils existent souvent ou qu'ils puissent être facile à former, sont rarement utilisés ou reconnus par les français eux-mêmes. Comment traduisez-vous par exemple pick-up, current sheet, plasmasheet ou pitch-angle ? réponse (ici): assimilation, lame de courant, feuillet de plasma, et, pour le dernier, je donne ma langue au chat
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...soupçonnée
je dis seulement «soupçonnée» parce qu'on ne dispose malheureusement pas de mesures fiables des températures parallèles des ions
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...magnétique
tous nos calculs ont été faits en utilisant les modèles du GSFC [Connerney, 1992]
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...trois
Nous ne tenterons à dire vrai dans cette thèse aucune interprétation des résultats de Galileo, trop récents pour qu'on aît pu les incorporer sérieusement à ce travail; mais c'est bien sûr en cours  
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...sondes
Voyager 1 et 2 [1979-80], Ulysse [1992] et Galileo [1996]
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...élevées
néanmoins seulement 2 fois plus élevées que «prévu» par [Bagenal, 1994] dans la partie externe du tore, i.e. la même différence qu'avec Ulysse, cette augmentation globale de la densité du tore pouvant être mise au compte d'une activité volcanique d'Io plus intense précédemment au passage d'Ulysse ou de Galileo que lors des passages de Voyager 1 et 2
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...thèse
Nous ne tenterons à dire vrai dans cette thèse aucune interprétation des résultats de Galileo, trop récents pour qu'on aît pu les incorporer sérieusement à ce travail; mais c'est bien sûr en cours
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...jovitropes
ceux qui aiment tourner leurs radio-télescopes vers Jupiter
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...densité
correspondant aux mesures acquises dans [Moncuquet et al., 1997],cf. première partie de la thèse
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...éloignées
ce qui est toujours le cas de Voyager 2 mais concernera surtout, pour Voyager 1, les distances radiales tex2html_wrap_inline3346 , et les effets induits sur les températures équatoriales des ions déjà discutés en section vi.1 de ce chapitre vi
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...fort
l'intensité, à l'équateur magnétique et à la surface de Jupiter, est tex2html_wrap_inline3348 T, à comparer à tex2html_wrap_inline3350 T pour la Terre et tex2html_wrap_inline3352 T pour Saturne
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...dipolaire
en première approximation, il s'agit d'un dipôle centré dont le moment magnétique est incliné d'environ 9.6° sur l'axe de rotation jovien
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...adiabatique
la variation tex2html_wrap_inline3374 de B dans l'espace (dans le temps) sur une distance égale à tex2html_wrap_inline3378 (sur une période égale à tex2html_wrap_inline3380 ) est telle que tex2html_wrap_inline3382 [Delcroix et Bers, 1994, p.102,,]  
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...magnétique
appelé aussi pour cette raison premier invariant adiabatique
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...cyclotron
du fait de sa superposition au mouvement cyclotron, il s'agit d'une dérive du centre instantané de rotation de la particule, appelé centre guide
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...adiabatique
la variation tex2html_wrap_inline3374 de B dans l'espace (dans le temps) sur une distance égale à tex2html_wrap_inline3378 (sur une période égale à tex2html_wrap_inline3380 ) est telle que tex2html_wrap_inline3382 [Delcroix et Bers, 1994, p.102,,]
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...planète
particulièrement rapide pour Jupiter : un tour en 9h50min
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...près
nulle dans le cas d'un dipôle de moment magnétique non incliné sur l'axe de rotation de la planète
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...planétaire
Dans la réalité, l'hypothèse du champ gelé n'est qu'imparfaitement vérifiée et la vitesse de rotation du plasma n'est pas la corotation angulaire rigide avec la planète : on parle alors de sous-rotation (corotation lag) du plasma [Hill, 1980, i.e.,]
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...particules
c'est-à-dire les particules de plus basse énergie (donc de petit tex2html_wrap_inline3392 ) de la distribution, qu'on appelle souvent aussi «les froids» ou encore le coeur (approximation curieuse de l'anglais core), le reste formant «les chauds», ou le halo.
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...surface
Notons que cette surface n'est un plan que dans le cas d'un dipôle magnétique centré (incliné ou non)
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...données
du fait qu'Ulysse est équipée pour étudier le vent solaire, pas la magnétosphère jovienne
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...l'immersion
en l'occurrence la demi-trajectoire la plus proche de l'équateur
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...situ
J'exclus ici l'expérience d'occultation radio [Bird et al., 1993] dont le principe repose sur l'atténuation du signal de communication radio entre Ulysse et la Terre, dont je ne conteste pas la qualité mais dont je soutiens qu'elle n'est pas stricto-sensu une mesure de la densité dans le tore: cette expérience mesure en fait la densité intégrée sur la ligne de visée Ulysse-Terre, ce qui suppose à la fois de retrancher un modèle d'Ionosphère terrestre (incertitudes comprises) et surtout d'utiliser un modèle préalable d'équilibre du tore (avec notamment un positionnement de l'équateur centrifuge lié lui-même à un modèle de champ magnétique et de corotation). Cette expérience prend tout son intérêt si on peut comparer ses résultats à des mesures in situ, auquel cas on valide ou non les modèles utilisés pour dépouiller, mais elle ne permet pas de fournir une mesure indépendante d'un modèle de tore
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...Z)
qui ne présente pas d'intérêt pour notre étude, sinon que son signal est (malheureusement) quelquefois sommé à celui de l'antenne S, voir aussi note 18
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...DESPA
Département de Recherche Spatiale, où je travaille
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...,]
des émissions hectométriques HOM, i.e. autour de 300 kHz et plus, et des émissions kilométriques nkOM et bKOM (pour narrow et broadband), grosso modo centrées sur 100 kHz, avec des sursauts (type III jovien) descendant jusqu'à tex2html_wrap_inline3316 10 kHz
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...variées
par exemple : modes VLF, siffleurs (ou whistlers), modes cyclotron, on en trouvera une zoologie assez complète dans [Farrell et al., 1993]. On peut aussi comparer ce spectre de la magnétosphère de Jupiter au spectrogramme qu'on prévoit d'observer dans la magnétosphère de Saturne avec Cassini (annexe A.4): à part les émissions radio propres à Saturne, on s'attend aux mêmes émissions locales
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...heures
Cette durée, arbitrairement fixée, correspond en fait à une période où les antennes S et Z étaient séparées (zone non «voilée» sur la figure i.3, les zones entre 8h et 14h et entre 18h et 21h10 étant «voilées» par le bruit de l'antenne Z sommée à S)
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...physiques
une intéressante analyse des spectres radio d'Ulysse a aussi été faite pour la période allant de 8h30 à 14h [Desch, Farrell and Kaiser, 1994], permettant de dériver des densités électroniques à des latitudes très élevées ( tex2html_wrap_inline3326 au dessus de l'équateur centrifuge). Malheureusement, ces densités sont peu fiables, car leur détermination est liée à la détection de la coupure (cutoff) d'ondes basses fréquences à la fréquence plasma, mais cette coupure peut survenir à cause d'un plasma rencontré par les ondes à un autre point de l'espace que celui où se trouve Ulysse.
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...favorables
configurations plaisamment décrites dans [Meyer-Vernet and Perche, 1989], qui est LE papier sur le sujet.
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...plasma
on montre aussi dans ce cas que la température des froids peut être estimée en utilisant l'expression du bruit thermique sans champ magnétique [Meyer-Vernet, Hoang and Moncuquet, 1993, voir Éq.(27),]
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...l'instrument
ce qui n'aurait pas été le cas avec les instruments radio embarqués sur Voyager ou Galileo (PRA et PWS) dont la sensibilité, indiquée sur la fig.i.5, eut été insuffisante pour poursuivre l'étude présentée ici
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...gyroharmoniques
ce qui est un moyen, on y reviendra au chapitre iii (fig. iii.1), de déterminer la magnitude du champ avec une bonne précision, de l'ordre de 1%
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...observée
environ 2% de chauds à 1keV
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...expérimentalement
pour la première fois dans un plasma naturel
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...calibration
C'est souvent le problème des instruments envoyés dans l'espace interplanétaire et seulement conçus pour détecter les émissions radio les plus puissantes : dotés d'un récepteur sans grande résolution spectrale et peu sensible, recueillant un signal pas ou mal calibré, il n'émerge que des «pics» (comme d'ailleurs pour Ulysse dans la bande HF), qui sont alors dûment répertoriés et pour la plupart interprétés sans vérification quantitative sur l'amplitude par des instabilités de plasma. Par exemple, les augmentations de puissance entre les gyroharmoniques que nous avons étudiées sur Ulysse, si elles n'avaient émergé d'aucun substrat physiquement quantifiable (i.e. le bruit thermique), auraient été néanmoins reconnues comme les sempiternelles "émissions tex2html_wrap_inline3564 " et attribuées à des instabilités. Comme on n'en tire pas grand-chose sur la physique des milieux visités, si ce n'est qu'ils sont décidément très instables, on renvoie généralement le même instrument dans l'espace, qui confirmera...
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...mètres
ce qui, coup de veine, est aussi l'ordre de grandeur de la longueur de Debye typique des électrons du vent solaire, pour la mesure desquels l'antenne d'Ulysse a été conçue!
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...une
exemple de raison pour laquelle les radio-astronomes aiment moins en général les satellites stabilisés 3-axes
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...faible
Les modes de Bernstein sont des solutions de l'équation de dispersion des ondes dans l'approximation électrostatique ( tex2html_wrap_inline3620 ), qui n'est valide que dans un plasma à faible tex2html_wrap_inline3622 . Dans la partie du tore d'Io explorée par Ulysse, on a tex2html_wrap_inline3624
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...plasma
mais on peut constater qu'elles sont sporadiques sur les spectres d'Ulysse/tore ou de Wind/Plasmasphère
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...planétaires
Citons l'AKR pour la Terre et surtout, pour Saturne, le SKR qui peut, dans la magnétosphère interne ( tex2html_wrap_inline3626 ), s'approcher de la gyrofréquence des électrons
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...poursuivre
Ces développements seront aussi nécessaires à l'analyse détaillée des données de deux sondes radio qui traverserons la Plasmasphère dans les prochaines années : une sonde d'exploration de la Magnétosphère de la Terre «IMAGE» et, s'il est sélectionné, le petit satellite d'observation radio « tex2html_wrap_inline3392 -ORAJES», dont on dit aussi un mot en annexe A.3
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...HFR
notamment les trois premières bandes, couvrant 3.5 à 318 kHz, pourront être exploitées pour l'analyse du bruit thermique. Les récepteurs ont été construits au DESPA, et pour ces bandes, sont de technologie comparable à ceux de TNR sur Wind
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...[Bagenal, 1994]]
résumons la méthode utilisée pour le dernier cité : on écrit l'équation du mouvement à l'équilibre hydrostatique dans la direction parallèle à tex2html_wrap_inline3354 pour chaque espèce; on en déduit ensuite l'équation de la pression le long des lignes de champ et, supposant la température constante, on en déduit le profil de densité de l'espèce de particules considérée [Mei, Thorne and Bagenal, 1995, par ex.,]
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...centrifuge
la latitude centrifuge est en effet ici un bon indicateur du déplacement d'Ulysse parallèlement à tex2html_wrap_inline3354 : en regardant les éphémérides d'Ulysse (présentés en annexe A.1), on peut remarquer qu'Ulysse reste (entre 15° nord et 7° sud) pratiquement sur une même coquille magnétique, autrement dit que son rayon dipolaire équatorial L (le pied à l'équateur magnétique de la ligne de champ passant par Ulysse) reste quasiment constant à tex2html_wrap_inline3570  
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...magnétique
la latitude centrifuge est en effet ici un bon indicateur du déplacement d'Ulysse parallèlement à tex2html_wrap_inline3354 : en regardant les éphémérides d'Ulysse (présentés en annexe A.1), on peut remarquer qu'Ulysse reste (entre 15° nord et 7° sud) pratiquement sur une même coquille magnétique, autrement dit que son rayon dipolaire équatorial L (le pied à l'équateur magnétique de la ligne de champ passant par Ulysse) reste quasiment constant à tex2html_wrap_inline3570
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...plasma
dont la structure bien visible sur la figure iv.1 entre 0 et -5° pourrait être un exemple
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...indice
tex2html_wrap_inline3672 correspond à l'hypothèse d'équilibre diffusif isotherme, et, pour mémoire, tex2html_wrap_inline3674 correspond à une variation adiabatique à 3 degrés de liberté qu'on ne s'attend de toutes façons pas à trouver dans la direction de tex2html_wrap_inline3354tex2html_wrap_inline3678
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...mesure
ce qu'on doit assurément faire [Descartes, 1637] 
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...perpendiculaire
puisqu'elle est obtenue à partir des courbes de dispersion des modes de Bernstein [Moncuquet, Meyer-Vernet and Hoang, 1995, cf ,] qui permet la détermination du rayon de Larmor moyen, lequel ne dépend évidemment que de la distribution des vitesses perpendiculaires à tex2html_wrap_inline3354
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...«mesuré»
je mets des guillemets parce que la mesure in situ des températures parallèles des ions dans le tore d'Io est quasi-inexistante. Il n'y a que des dérivations très indirectes et peu fiables de l'anisotropie
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...établir
Ce calcul est mené dans les deux articles cités et n'est pas davantage explicité ici car il est un cas particulier de celui développé section v.2 pour des distributions d'énergies bi-kappa anisotropes, lorsqu'on se restreint à des bi-maxwelliennes (i.e. tex2html_wrap_inline3726 ). Il découle essentiellement de la conservation de tex2html_wrap_inline3392
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...champ
La variation de la température perpendiculaire le long de la ligne de champ n'est que la traduction d'un point de vue macroscopique de l'apparition, pour une particule qui voit le champ croître, d'une force miroir magnétique la ramenant vers l'équateur magnétique (point de vue microscopique), phénomène déjà évoqué pour la définition de l'équateur magnétique i.1.1. Le calcul de cet effet est, des deux points de vue macroscopique ou microscopique, déduit de la conservation du moment magnétique tex2html_wrap_inline3392
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...tore
ce qu'on doit assurément faire [Descartes, 1637]
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...latitude)
notons que, pour la même raison, cette variation de la température perpendiculaire est incompatible avec un modèle standard CGL fluide d'un plasma sans collision [Chew, Goldberger and Low, 1956], à supposer qu'un tel modèle soit applicable ici, car la conservation du premier invariant adiabatique, prévue par CGL, implique de même tex2html_wrap_inline3748
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...rappel
déjà évoquée pour définir l'équateur centrifuge au chapitre i, section i.1.1
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...obtient
On suppose que l'abscisse s est accessible dans l'espace de phase (ce qui est le cas si le potentiel reste attractif et monotone dans le domaine considéré).
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...[Sittler and Strobel, 1987],
Une autre possibilité intéressante serait de reprendre les distributions mesurées par Voyager 1 et de les ajuster par des fonctions kappa mais les mesures des distributions d'électrons sont assez imprécises sur Voyager 1 à cause du problème des photo-électrons et du potentiel flottant mal estimé. Cette perspective est probablement plus envisageable concernant les distributions de vitesses des ions, quoique dans ce cas la difficulté est surtout de séparer les différentes espèces
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...4)
cette très faible variation est prévisible a priori puisque qu'on sait que tex2html_wrap_inline3664 est proche de tex2html_wrap_inline3912 , qui est indépendante par hypothèse de la latitude (coeur maxwellien). rappelons aussi que la variation de la température T serait celle obtenue par un instrument sensible à l'énergie moyenne de toutes les particules (i.e supposant toujours le plasma à l'équilibre thermique). Si on dispose d'un instrument de mesure qui discrimine à chaque mesure les températures tex2html_wrap_inline3912 et tex2html_wrap_inline3918 d'un plasma modélisé par une core+halo (comme sur Voyager 1), cet instrument ne peut, par hypothèse, qu'obtenir tex2html_wrap_inline3912 et tex2html_wrap_inline3918 constantes le long des lignes de champ.
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...centrifuge
il a même été dit lors d'une conférence de presse qui a suivi la rencontre que le tore d'Io n'avait pratiquement pas été mesuré par Ulysse (sic) et que, de toutes façons, le peu qu'on en avait vu n'avait rien de commun avec celui exploré par Voyager 1 (re-sic): l'objectif de cette thèse est de prouver le contraire de ces affirmations hâtives.
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...corrects
quant au modèle de [Divine and Garrett, 1983], il ne prédit correctement ni l'un ni l'autre; cela a fait dire à l'époque de la rencontre [Stone et al., 1992b] que le modèle de Bagenal prédisait mieux ces mesures (aux distances tex2html_wrap_inline3998 ) que celui de Divine et Garrett, mais on voit que c'est assez fortuit quand on considère les mesures dans leur ensemble.
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...élevées.
On verra cependant par la suite que, comme le suggérait [Bagenal, 1994] s'agissant de l'interprétation des observations d'Ulysse, une anisotropie (forte) des particules thermiques (le coeur des distributions) permettrait de confiner suffisamment le tore, i.e. comme l'a vu Ulysse, tout en conservant des distributions maxwelliennes et le profil radial à l'équateur de Voyager 1. Il n'en reste pas moins qu'un tel modèle anisotrope mais maxwellien reste incapable d'expliquer la variation latitudinale des températures (il prévoit même, comme on l'a vu en iv.1 ou figure 1.a de [Huang and Birmingham, 1992], une diminution des températures avec la latitude).
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...centrifuge
plus rigoureusement dit , la distance de Voyager à l'équateur centrifuge passe pratiquement de 0 à 1.5 tex2html_wrap_inline3218 lorsque Voyager 1 s'éloigne de 7 à 10 tex2html_wrap_inline3218 du centre de Jupiter
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...qualitatifs
au sens où le qualitatif est du pauvre quantitatif  
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...DPS
Division for Planetary Sciences
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...précisément
et même ajouter le potentiel gravitationnel bien qu'il soit, pour les distances à Jupiter qui nous occupent, négligeable
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...parallèles
[Herbert and Sandel, 1995] ont très indirectement déduit ces températures parallèles des distributions de densités déduites des spectres UV de Voyager 1 (expérience UVS); plus précisément, puisqu'ils déduisent ces températures des échelles de hauteur supposées gaussiennes dans les densités (intégrées sur une ligne de visée) obtenues par UVS (en première approximation tex2html_wrap_inline4050 ), cela signifie qu'ils supposent l'équilibre thermique le long des lignes de champ ( tex2html_wrap_inline4052 constante). Autrement dit, dans l'interprétation de [Herbert and Sandel, 1995], le plus fort confinement observé (sur UVS) des particules par rapport à ce qu'il devrait être en supposant chaque espèce à l'équilibre thermique, est entièrement mis «sur le dos» d'une variation de la température parallèle des ions à l'équateur. On reviendra sur cette interprétation au chapitre suivant
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...ions
Pour les électrons , l'isotropisation par collision est assez rapide, de l'ordre de l'heure, tandis qu'elle est plutôt de l'ordre du mois pour les ions [Book, 1986, voir p.33 du ,]) 
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...d'Io
Dans son modèle à distributions coeur+halo, [Bagenal, 1994] ne suppose des anisotropies que pour les halos des distributions, considérant les coeurs isotropes. Mais elle suggère néanmoins qu'une anisotropie des particules thermiques pourrait peut-être expliquer le confinement vu par Ulysse, ce qui était bien vu
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...grands
Pour les électrons , l'isotropisation par collision est assez rapide, de l'ordre de l'heure, tandis qu'elle est plutôt de l'ordre du mois pour les ions [Book, 1986, voir p.33 du ,])
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...qualitatifs
au sens où le qualitatif est du pauvre quantitatif
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...point
supposé accessible dans l'espace de phase du mouvement des particules
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...l'immersion
notons qu'on peut facilement dans notre code de calcul substituer d'autres valeurs de références à celles-ci, par exemple les mesures obtenues récemment par Galileo
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...possible
voir à cet égard la figure 92 de [Strobel, 1989] qui donne l'évolution de la composition en fonction des publications scientifiques et qui pourrait être prolongée jusqu'à nos jours
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...radiale
le code permet, on y reviendra en section vi.2, des kappa et anisotropies pour chaque espèce de particule et même variables avec la distance à Jupiter, mais en l'absence de valeurs expérimentales de ces paramètres pour les ions, on se bornera ici à montrer cet exemple. En revanche, on a pris pour les électrons tex2html_wrap_inline4126 d'après nos mesures d'Ulysse et tex2html_wrap_inline4128 d'après [Sittler and Strobel, 1987]
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...différents
notons d'emblée que ces différences ne proviennent pas du modèle de champ magnétique utilisé, puisqu'on a calculé les profils de la figure vi.2 en utilisant tex2html_wrap_inline3244 + feuillet de plasma de [Connerney, 1992], c'est-à-dire le même modèle que celui utilisé par [Bagenal, 1994] pour extrapoler les données de Voyager 1 à l'équateur centrifuge. J'en profite aussi pour signaler que la densité des protons (en vert sur les figures) a été divisée par 2 en entrée du code pour tenir compte d'un résultat récent de [Crary et al., 1996], mais cela n'a que très peu d'incidence sur les autres profils de densité
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...Europe
une partie du peuplement du tore vers tex2html_wrap_inline4142 proviendrait de la surface et/ou de l'atmosphère ténue d'Europe (c'est un euphémisme: la pression vaut tex2html_wrap_inline4144 fois celle de la Terre! [Hall et al., 1995]), dû notamment au criblage(sputtering) de cette surface par les particules du tore d'Io [Schreier et al., 1993, par ex.,]  
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...Ulysse
et même renforcée, puisque la densité électronique prédite est plus faible que la densité observée réellement par Ulysse (voir figure vi.4). Notons qu'à sa traversée de l'orbite d'Europe, Ulysse se trouvait à tex2html_wrap_inline4148 de l'équateur centrifuge.
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...espèces
notons que la densité et la température des protons, représentées en vert sur les figures, sont fausses après 7.5 tex2html_wrap_inline3218 quand on les calcule avec notre modèle. On ne peut en effet numériquement «contrôler» ces paramètres avec notre code après 7.5 tex2html_wrap_inline3218 , à cause à la fois de la trop faible densité des protons par rapport à la charge totale et leurs trop faibles énergies par rapport aux ions O et S respectivement 16 et 32 fois plus massifs. On a donc conservé pour les protons une température identique à celle de [Bagenal, 1994] et une densité divisée par 2 (voir note 5).
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... tex2html_wrap_inline3218
au delà de tex2html_wrap_inline4142 il est délicat de tirer des conclusions sur cette variation des températures, car à cette distance, un certain nombre d'effets supplémentaires à la diffusion radiale du plasma depuis l'orbite d'Io (par exemple l'apport d'Europe ou le feuillet de plasma alimenté par des processus très différents) peuvent jouer un rôle non négligeable dans la structure du plasma
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...joviens.
il est bon de préciser pourquoi le résultat obtenu par [Herbert and Sandel, 1995], qui suppose a priori l'équilibre thermique local du plasma, est compatible avec le nôtre. Ces auteurs, ayant observé des distributions de densités plus confinées autour de l'équateur en s'éloignant de Jupiter, et donc des échelles de hauteurs gaussiennes moindres, ont conclu à une baisse des températures parallèles. Si l'on suppose maintenant, comme nous le faisons ici, que ce plus grand confinement observé est en fait dû à la présence de distributions d'énergies des ions non-thermiques (bi-kappa), on ne peut plus tenir le raisonnement précédent, mais on «récupère» naturellement la baisse des températures du fait de l'augmentation des latitudes de Voyager 1, via la loi polytrope à indice ;SPMlt; 1.
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...moment
c'est-à-dire jusqu'à l'ajustement de distributions kappa aux distributions expérimentales fournies par les analyseurs de particules
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...pas.
Disons seulement sans le montrer qu'en essayant d'ajuster des kappa ou anisotropies pour obtenir les profils de densité acquis par Ulysse, il semble que le kappa va croissant avec la distance jovicentrique ou que l'anisotropie va décroissant, sans qu'on puisse choisir entre ces deux tendances. Ce résultat ne semble pas surprenant puisque ces deux tendances signifient simplement que l'on se rapproche de l'équilibre thermique isotrope en s'éloignant radialement de l'orbite d'Io; c'est effectivement ce qui est attendu naïvement en supposant que plus on s'éloigne (en espace et en temps) du lieu d'assimilation des neutres (qu'on peut considérer comme le lieu de plus grand déséquilibre thermodynamique), plus les processus de thermalisation et d'isotropisation entrent en jeu.
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...effarante
en tous cas difficile à justifier théoriquement et provoquant les effets fâcheux déjà expliqués sur les températures équatoriales
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...d'Europe
une partie du peuplement du tore vers tex2html_wrap_inline4142 proviendrait de la surface et/ou de l'atmosphère ténue d'Europe (c'est un euphémisme: la pression vaut tex2html_wrap_inline4144 fois celle de la Terre! [Hall et al., 1995]), dû notamment au criblage(sputtering) de cette surface par les particules du tore d'Io [Schreier et al., 1993, par ex.,]
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...commode
il s'agit bien d'un outil commode, qui permet de décrire la coexistence d'une population de particules à l'équilibre (quasi-maxwellienne) et d'une population dont les distributions varient en loi de puissance des énergies, comme on l'a souvent observé dans les plasmas naturels; mais rappelons qu'on peut aussi introduire ce « déséquilibre» en partant d'un modèle fluide auquel on adjoint une loi polytrope à indice ;SPMlt;1 [Meyer-Vernet, Moncuquet and Hoang, 1995]
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...admis
et qui, introduit seul (i.e. en utilisant une distribution bi-maxwellienne), prévoit une diminution de la température avec la latitude, c'est-à-dire le contraire de ce qu'Ulysse a observé.
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...sondes
notons qu'il existe une possibilité (en cours d'exploitation) d'utiliser des données de polarité de sources radio joviennes (polarisées rectilignement) observées par Voyager durant les mois qui ont précédé et suivi sa rencontre avec Jupiter, et de remonter ainsi à la densité intégrée sur la ligne de visée de ces sources grâce à l'effet «rotation Faraday» [A. Lecacheux, communication privée]
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...sérendipiteux,
je tente ce terme cuistre de franglais, qui veut simplement exprimer la joie de trouver ce qu'on ne cherchait pas
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...conditions
essentiellement, l'antenne doit être plusieurs fois plus longue que la longueur de Debye pour observer les ondes de Langmuir.
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...magnétosphère
supposé accessible dans l'espace de phase du mouvement des particules du plasma, et repéré par son abscisse curviligne s à partir de l'équateur centrifuge et le long de la ligne de champ à laquelle appartient P.
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Michel Moncuquet
Tue Jan 13 19:37:26 MET 1998