Lundi 2 juillet 2012 à 14h00 (Amphithéâtre du bâtiment 18 (Evry Schatzmann))
Michel Tognini
Une rétrospective des missions spatiales habitées sera présentée par Michel Tognini, directeur, jusqu’en Janvier 2012, des astronautes de l’Agence Spatiale Européenne, ancien astronaute, spécialiste de missions sur le vol Antarés avec la station orbitale MIR en 1999 et sur la navette américaine Columbia de la NASA pour le déploiement du télescope X-CHANDRA.
Mardi 15 mai 2012 à 11h00 (Salle de conférence du ** bât. 16 ** )
Alain Lecacheux (LESIA)
Mercredi 21 mars 2012 à 14h30 (Salle de conférence du bât. 17)
Raphaël Galicher (Herzberg institute of astrophysics)
Over the past several years, our team has observed more than 300 nearby young stars with adaptive optics systems at Gemini (NIRI/NICI), Keck (Nirc2) and VLT (Naco). One unique aspect of our survey was the inclusion of a large sample of more massive young AF stars that have generally been neglected in first generation surveys, as the contrast and target distances are less favorable to image planets/brown dwarfs. Our most significant discovery of this campaign is the HR 8799 multi-planet system. This finding allows, for the first time, an estimate of the Jovians planet population > 5 AU (instead of deriving upper limits). During my talk, I will present the combined IDPS sample and the combined IDPS/GDPS/DISYNAS samples. I will then show images of the planets and the planet-candidates we detected in the IDPS data. I will eventually present preliminary results on the Jupiter-like planet frequency between 5 and 200AU.
Mercredi 21 mars 2012 à 14h00 (Salle de conférence du ** bât. 10 **)
Enrico Camporeale (Los Alamos National Laboratory)
We present results from two-dimensional fully-kinetic Particle-in-Cell (PIC) simulations of decaying electromagnetic fluctuations. The computational box is such that wavelengths ranging from electron to ion gyroradii are resolved. The parameters used are realistic for the solar wind, and the ion to electron mass ratio is physical. The simulations study the regime of cascade from scales from close to the ion scale to electron scales.We firstly analyse the simulation results in the light of the Vlasov linear theory. The dispersion curves of lightly damped modes in this regime suggest that a linear mechanism could be responsible for the observed steepening of power spectra at electron scales, but a straightforward identification of turbulent fluctuations as an ensemble of linear modes is not possible. In contrast to dissipation mechanisms based on linear modes, magnetic reconnection offers a different route to particle heating and energization at small scales. We show that reconnection events do occur during the simulations of turbulent relaxation, and we illustrate the signatures of electron heating for these events. We also investigate the role of controlling parameters for the effectiveness of reconnection in the dissipation process.
Jeudi 15 mars 2012 à 14h30 (Salle de conférence du ** bât. 16 **)
Lorenzo Matteini (Dipartimento di Fisica e Astronomia, Università di Firenze)
Le plasma du vent solaire est caractérisé par des fonctions de distribution non-thermiques et son expansion du Soleil à la Terre et au-delà, est fortement non-adiabatique. Les observations in situ montrent plusieurs signes de la présence de processus cinétiques et suggèrent que des mécanismes à petite échelle jouent un rôle dans l’évolution des fonctions de distribution des particules avec la distance. Dans ce séminaire, je passerai en revue les principaux aspects qui sont observés dans l’expansion du plasma du vent solaire, en particulier le rôle de l’anisotropie de température, des vitesses différentielles et du chauffage perpendiculaire dans la thermodynamique des ions. Les observations directes des distributions de protons et des fluctuations du champ magnétique associées obtenues à partir de sondes spatiales à différentes distances du Soleil (Helios, WIND, Ulysses) sont comparées avec les prédictions théoriques et les résultats de simulations numériques. Les interactions onde-particule et onde-onde donnant lieu à du chauffage préférentiel et de l’accélération des particules, ainsi que des instabilités cinétiques engendrées par les anisotropies de température et les vitesses différentielles entre les espèces ioniques sont étudiés.
Mardi 13 mars 2012 à 11h00 (Salle de conférence du bât. 17)
Philippe Delorme (Institut de Planétologie et d’Astrophysique de Grenoble)
I will present my work on exoplanet detection by Adaptive Optics imaging around young M dwarfs of the solar neighbourhood. The aim was to constrain the planetary formation mechanisms around low mass stars. I will highlight how we achieved an unprecedented systematical sensitivity to Jupiter mass companions from 5-200AU but unfortunately found none. However, I found a 2-6 young Jupiter mass substellar object, quite prototypical of the companions we hope to discover by AO imaging, but in the wide-field survey for brown dwarfs CFBDSIR, not with AO imaging. I will present the full spectroscopical analysis of this probable free-floating planet, the determination of its physical parameters and show how it could serve as a prototype for the exoplanets that will be discovered by SPHERE and GPI.
Friday 17 February 2012 à 11h00 (Salle de conférence du bât. 17)
Angelos Vourlidas (Naval Research Laboratory, Washington, DC)
The magnetic structure of Coronal Mass Ejections (CMEs) is a key parameter for understanding explosive energy release from the Sun. Theory and simulations predict or require (depending on your point of view) a magnetic flux rope structure for CMEs. At the same time, coronagraph observations have offered tantalizing hints that such structure exists within CMEs. Some researchers think that all CMEs are ejected flux ropes. Is this true? How can we tell? In this talk, I posit that flux rope structure is very common in white light coronagraph images of CMEs and will show how to recognize it. I will discuss the implications for understanding CME images and how we can now create a common picture among CMEs, flux ropes, interplanetary CMEs and magnetic clouds.
Thursday 16 February 2012 à 11h00 (Salle de conférence du bât. 17)
Nicolas Blind (Institut de Planétologie et d'Astrophysique de Grenoble)
Interacting binaries are systems in which mass is transferred from a giant component to a more compact companion. These systems present numerous properties relevant to many astrophysical objects (e.g. accretion disks), making them excellent laboratories to study a large spectrum of physical processes. The breakthrough for studying these systems promises to come from optical interferometry, allowing to zoom in their most inner regions.
However, optical interferometers highly suffer of the atmospheric turbulence. Similarly to Adaptive Optics for single-dish telescopes, the development of external Fringe Trackers is critical to cophase future interferometers combining 4 to 6 telescopes. Fringe Trackers will reveal the full potential of interferometry by increasing the sensitivity up to a factor of 1000 and by allowing model-independent spectro-imaging.
This talk will be split in to parts. First, I will focus on interacting binaries with the particular system SS Leporis observed at the VLT Interferometer. Then, I will come to Fringe Tracking issues and will present several studies having led to "POPS", a 2nd generation Fringe Tracker concept for the VLTI.
N.B. Seminar in french
Mardi 10 janvier 2012 à 11h00 (Salle de conférence du ** bât. 16 **)
Andrea Chiavassa (Université Libre de Bruxelles )
Je présenterai une étude complète de ces étoiles basée sur une approche théorique et observationnelle. Des simulations 3D très réalistes résolvant les équations de l’hydrodynamique couplées au e champ de rayonnement, sont utilisées pour obtenir toute une serie d’observables (avec le code OPTIM3D) spectroscopiques, photométriques, interférométriques et astrométriques ainsi que des images à partir des simulations. Je montrerai que la confrontation de ces observables théoriques avec les observations récentes permet : (i) de mieux comprendre le mécanisme de perte de masse dans les supergéantes, qui participent grandement la chimie de la Galaxie ; (ii) l’étude de la dynamique des étoiles froides (naines de séquence principale, géantes K, AGBs et supergéantes rouges) et la détermination de leurs paramètres stellaires (observables interférométriques CHARA et VLTI). (iii) la préparation à la prochaine mission Gaia. La production des observables spectroscopiques, photométriques et astrométriques est cruciale pour avoir des mesures de distances et de vitesses radiales extrêmement précises des étoiles dans notre Galaxie.
Jeudi 15 décembre 2011 à 10h00 (Salle de conférence du ** bât. 16 **)
Xavier Haubois
La formation d’un disque autour d’une étoile Be est un mécanisme encore assez peu connu. Depuis quelques années, le modèle de décrétion s’est démarqué des autres car lui seul parvient à reproduire l’ensemble des propriétés observées de ces étoiles. Cependant ce modèle reste encore difficile à utiliser pour les étoiles Be actives car les effets d’éjection de masse stellaire dans le disque de décrétion sont encore assez peu explorés. Des simulations SPH (Smoothed Particle Hydrodynamics) couplées à de puissants codes de transfert radiatif permettent désormais de modéliser le comportement des disques de décrétion sur des longues périodes de temps.
Au cours de ce séminaire, je présenterai d’abord le modèle de décrétion par une étude de quelques exemples illustratifs. Je montrerai ensuite ses implications pour différents observables (photométriques, polarimétriques, etc). Enfin le séminaire se terminera par un présentation d’un travail de modélisation mené pour l’étude de l’étoile Be binaire Delta Sco, système qui a récemment fait l’objet d’une attention particulière de la communauté en raison du passage au périastre (et éventuellement dans le disque) de son compagnon.